“A vos marques, prêts, partez”

10 août 20
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Prêts pour courir jusqu’à RUNGIS ?

L’arrêté ministériel portant ouverture des EVC 2020 a été publié le 05 juin 2020. COVID-19 oblige ! Il est d’habitude publié débute Mai. Les dates des épreuves s’en trouvent par conséquent modifiées. Mais qu’importe il y aura bien un match à jouer. Un combat à livrer à Rungis.
Pour faire monter un peu d’adrénaline, une première liste de candidature admis à concourir a été publiée le 15 juillet 2020. Elle est provisoire, bien évidemment! Chacun devrait avoir l’opportunité de se présenter au champ de bataille, avec les mêmes chances.

Le candidat imprudent attendrait de voir son nom sur la liste de ceux admis à concourir, pour débuter effectivement sa prépa. Les JO (Jeux olympiques) se préparent quatre ans en avance, idem pour les grandes compétitions. C’est un principe simple de toute compétition: il faut commencer de se préparer longtemps en avance. La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Et oui, les fables de la Fontaine demeurent d’actualité et sont d’un conseil certain pour la préparation des ECV de la PAE. « Toute chose demande du temps, il faut s’y consacrer autant que nécessaire et non sous-estimer une tâche et la faire tardivement à la hâte ».

A ce stade, à quelques mois des épreuves, que le candidat ne confonde pas vitesse et précipitation. Dans les conditions normales de température et de pression, ces derniers mois sont à consacrer aux révisions. L’acquisition des notions clés tant fondamentales que pratiques devrait être réalisée.
Il faut s’y prendre tôt. Au moins une année en avance. Le dossier de candidature ne doit pas être un obstacle. Il est bien aisé à constituer. Vous être Docteur, Pharmacien, Chirurgien-dentiste ou Sage-femme. Cela ne fait aucun  doute. Vous n’aurez pas de difficulté à constituer  votre dossier de candidature. La traduction des diplômes et titres doit être fait longtemps en avance.

L’objection consiste peut être à se dire, au fond, je travaille, je connais la matière, j’ai la pratique… Il me suffira de vite réviser, à quelques mois des épreuves. Erreur ! Faute stratégique ! Si votre ambition est de simplement participer, d’accord ! Participez ! Jouez les figurants ! Mais si vous avez l’ambition d’avoir un vrai poste, de faire partie des bienheureux , il faut alors se consacrer à la préparation. Il faut travailler dur. Les places sont chères. Plusieurs sinon beaucoup d’anciens candidats ont échoué jusqu’à quatre fois (nombre maximal de présentation aux épreuves) malgré des années d’expérience hospitalière en France. Il ne s’agit pas de savoir soigner, mais savoir restituer les connaissances attendues dans la spécialité. Et là, un fossé peut exister entre les connaissances routinières de la pratique hospitalière journalière (souvent vagues) et ce qu’il convient d’écrire sur une copie d’examen.

Néanmoins, à partir de ce jour, tous les candidats ont le même temps jusqu’à la date effective du concours. N’attendez pas que votre nom figure sur la liste officielle du CNG. Courez la course qui vous est proposée. Après tout, le candidat c’est vous. Le CNG ne s’occupe que de l’organisation et non de votre préparation.

L’amateurisme n’est pas permis. Mauvaise préparation rime souvent avec absence du candidat le jour des épreuves. Candidat bien inscrit mais absent de la salle d’examen. On craint de monter sur le ring. On vit d’incertitude, se disant à l’année prochaine peut être. Et pourquoi pas ! Si on est mal préparé, pourquoi prendre des risques ! Au lieu de partir avec des à-peu-près, des connaissances approximatives, il est parfois préférable de reculer… pour mieux sauter.
Aux candidats déterminés, mais surtout préparés et parés à faire face aux tours de passe-passe des prochains jurys des EVC, nous disons merde.