Comment préparer les EVC de la PAE: conseils méthodologiques rédactionnels (MédGe – Gériatrie)

27 mars 21
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Prise en charge pré-hospitalière.

Question classique et fréquente en Médecine générale aux épreuves de vérification de connaissances (EVC). Généralement, le candidat est plongé en situation réelle. « Vous êtes appelé au domicile de Mme L, pour dyspnée … », « vous recevez dans votre cabinet Mr M, âgé de 62 ans, pour une hyperthermie à 38°7 » ….

Ce type de question peut représenter une réelle difficulté pour les candidats non familiers du système de soins français. Au fond, cette présentation clinique fait appel à un raisonnement médical standardisé par les référentiels de prise en charge. Le candidat doit savoir qu’il est testé sur ses capacités de prise en charge extra-hospitalière (Médecine de ville) et la gestion de l’urgence pré-hospitalière.

La conduite à tenir devant une urgence médicale n’est pas la même en ville qu’à l’hôpital. Devant une suspicion d’accident vasculaire cérébral constaté au cabinet ou au domicile (Ehpad compris), le reflexe rédactionnel est d’écrire : Appel du 15 – Noter l’heure de début des symptômes et sécuriser le patient….

Au cabinet, le reflexe est de différencier la plainte urgente (douleur thoracique) et celle relevant d’une prescription et d’un suivi médical basiques.

 

Rédaction d’un examen complémentaire (paraclinique)

Les examens complémentaires ou paracliniques jonchent quasiment tous les dossiers des EVC de la PAE. Le candidat a le plus souvent connaissance des examens les plus fréquemment demandés pour les diverses pathologies. Le jury a connaissance de cette réalité.

Certains sujets contiennent des questions pièges (PMZ : pas mis égal zéro, MZ : mis égal zéro).C’est le cas des cas cliniques de douleur thoracique évocatrice de syndrome coronaire aigu (question récurrente), l’examen complémentaire clé ( le seul à faire en urgence) est l’ECG. La mention de troponine, d’échographie cardiaque entrainerait un zéro à la question. Ce qui est normal car le diagnostic de cette pathologie est clinico-électrique.

Le bilan complémentaire peut également se décliner en bilan étiologique d’une pathologie. Quel bilan complémentaire à visée étiologique faites-vous devant un AVC ischémique ? Il est inutile en pareil cas de prescrire une NFS, un ionogramme, un bilan hépatique…C’est illogique de se perdre dans les examens complémentaires biologiques.

En revanche, devant un AVC ischémique, le bilan complémentaire étiologique électrique (ECG +/- Holter-ECG) et imagerique ( Echo-cœur TT, imagerie des troncs supra-aortiques) est obligatoire. Il est à coucher sur la copie d’examen. L’absence de mention de l’ECG et l’écho-cœur dans le bilan  est une faute grave sanctionnée aux EVC par un PMZ.

 

La totalité de l’article est disponible sous forme de vidéo de formation (gratuite)…annexée une offre de formation sur « les 101 Astuces et reflexes en MedGé et Gériatrie …pour le jour J » . Lien ci-joint.

https://www.evc-pae.com/a5da5e95-f262-4a77-930f-7283cfc12920